Extraits du livre de Ibn Al-Jawzi, « Al-Hassan Al-Basri »
Hassan Al Basri disait : « Satisfaire le besoin d’un frère musulman m’est préférable à une retraite spirituelle d’un mois ! »
Un homme le questionna au sujet du bon comportement. Il répondit : « C’est la générosité, le pardon et la tolérance. »
« Si Allah, Puissant et Grand, avait voulu, IL aurait fait de vous des gens riches sans aucun pauvre parmi vous, et s’IL avait voulu, IL aurait fait de vous des gens pauvres sans aucun riche parmi vous. Mais, Il a voulu vous éprouver les uns par les autres, afin de voir votre comportement, puis Il a indiqué à Ses serviteurs les vertus morales en leur disant :
« Ils les préfèrent à eux-mêmes, même s’ils sont dans le besoin. Et quiconque se garde de sa propre avidité, les voilà alors ceux qui réussissent ! » (Coran, 59/9)
« Nous considérions comme avare celui qui prêtait de l’argent à son frère (c’est-à-dire : qui n’était pas assez généreux pour lui donner). Je jure par Allah qu’il y avait, parmi ceux que j’ai vu et fréquenté, celui qui déchirait sa cape et donnait la moitié à son frère, et qui gardait ce qui en restait . Certes, il y avait avant vous, celui qui jeûnait, et qui, au moment de rompre son jeûne, allait chez l’un de ses frères et lui disait : « aujourd’hui j’ai jeûné pour mon seigneur , et je veux, si mon seigneur l’accepte de moi, que tu en ais une part (en me donnant de quoi rompre mon jeûne). La personne lui apportait alors ce qu’elle avait en eau et en dattes et il rompait son jeûne avec cela, désirant ainsi lui faire acquérir une récompense, même s’il pouvait se passer de ce que ce dernier possédait. »
« J’ai vécu à l’époque de personnes parmi lesquelles il y avait celui qui remplaçait son frère auprès de la famille et des enfants de ce dernier, durant quarante ans après sa mort (c’est-à-dire : leur assurait leur subsistance) !